La première partie de son Å“uvre est marquée par son expérience dans le groupe Supports/Surfaces, dont il est un des membres fondateurs (il fonde au même moment la revue Peinture, cahiers théoriques) avec VIALLAT, PINCEMIN, DEZEUZE et BIOULES. Ce mouvement (1968 – 1972) affirme la matérialité du support et de la surface peinte, analysant, montrant les constituants bruts de la peinture, en évacuant tout message. Les Å“uvres ne renvoient à rien d’autre qu’à elles – mêmes. « Jusqu’en 1975, CANE continue ses séries abstraites : série des toiles sans châssis, étalées sur le sol, puis peintes par vaporisation et pliées en deux, enfin découpées et agrafées directement sur le mur, suivies par les Toiles au sol, les séries Sol / Mur, réflexion sur l’espace dans la peinture et sur le chromatisme.
Entre 1973 et 1978, il effectue de nombreux voyages en Italie, où les fresques de RAPHAËL au Vatican vont l’influencer, puis étudie la peinture classique, celle de CIMABUE et de GIOTTO notamment.
Depuis son retour à la figuration en 1978, Louis CANE réfléchit sur l’histoire des formes picturales et se lance dans une représentation exacerbée de figures emblématiques (femmes nues, Annonciations, déjeuners sur l’herbe…) » * Il interroge les modes stylistiques de quelques grands maîtres du XXe siècle, en particulier dans le traitement du corps humain ( PICASSO, MANET, GOYA, REMBRANDT, MATISSE, et plus près de nous Frank STELLA, Jackson POLLOCK. )
Femmes debout explore une peinture où les traces d’effectuation sont laissées visibles, où le corps en action (celui du peintre) figure et dé – figure dans le même geste.
« Sa sculpture (modelage ou assemblage) présente, presque exclusivement, le corps féminin. Les formes sont tantôt burlesques, tantôt pathétiques, d’un expressionnisme baroque. » *
Ses œuvres sont présentées dans de nombreuses expositions en Europe et font partie des collections de plusieurs musées en France, dont le Musée national d’art moderne. (Centre Pompidou)
AV
• Site d’art contemporain : http://contemporart.voila.net/locane.htm
Autre source : site de l’encyclopédie : Larousse.fr